Meurtre à Comté-de-L'or

18/05/2011 18:39

 Cela faisait déjà quelques semaines qu'un nombre vertigineux de brebis se faisaient égorger dans les bergeries de Comté-de-l'or. Les paysans commençaient à se plaindre et à demander de l'aide de la part des gardes pour organiser des battues dans la forêt d'Elwynn, mais le roi faisait la sourde oreille. Les temps étaient dures, en pleine guerre contre les forces de la Horde, Varian Wyrm préférait placer ses hommes a la frontière de son royaume, sur les champs de batailles plutôt que dans des battues organisées par des bergers pour tuer une meute de loups. Mais ce n'était pas l'idée des paysans et, après quelques mois, la révolte gronda.

Un certain William Sagrav, enquêteur, est très intéressé par cette affaire de loups dévoreurs de brebis, à tel point qu'il regardait chaque jour les panneaux d'informations à la recherche de nouvelles données sur ce fait-divers. Un jour, il allât inspecter une brebis tuer par les loups et découvrit un faits remarquable, les traces et les empreintes sur le lieu de crime et sur la victime laissaient penser que les agresseurs n'étaient en réalité qu'un seul est unique loup ! De plus, mesurant la taille des marques des blessures sur l'animal, William comprit que ce loup était gros, très gros...
Dans le village, les superstitions resurgissent, un bruit se propage : ce n'est pas une bête, c'est un loup-garou... Lorsqu'une éleveuse est retrouvée égorgée dans sa bergerie, la rumeur tourne à la psychose.
Willian savait pertinemment que les loups n'attaquaient jamais les humains, et la bergère n'aurait jamais été tué par un loup, elle les connaissait trop bien. Il comprit alors que derrière l'animal devait se cacher un homme, quelqu'un capable de faire attaquer un loup.
Mais l'enquêteur voulait connaître l'avis des paysans, pourquoi pensaient-ils à un loup-garou.
Il allat donc se rendre dans l'auberge du village où il rencontra 3 hommes, sûrement des bergers, et discuta longuement avec eux jusqu'à qu'il fasse trop tard pour continuer la discussion. Willian découvrit que les bergers, alarmés par la taille du présumé loup, pensaient qu'il s'agissaient donc d'un des rares loups-garous qui hantent la forêt d'Elwynn la nuit venue. De plus, ces bergers accusé un certain Maddart, un paysan travaillant pour la boucherie de l'auberge de Comté-de-l'or. Leurs arguments étaient que comme tout loups-garous, Maddart était glabre, ce qui était un faits, et qu'il vivait reclus de la société, dans une maisonnette à l'abri des regards. Les villageois n'aimaient pas Maddart car ils n'aimaient pas se qu'ils ne connaissaient pas et Maddart était un mystère.

William décida d'aller voir le soit disant coupable dans sa cabane située au nord-est du village. Après bien 30 minutes de marche, il arriva au palier de la demeure de Maddart. Après avoir frappé à la porte durant quelques minutes, l'enquêteur enfonça la porte sans difficulté et entra dans la maison. Personne n'y vivait et Willian entreprit de fouiller de fond en comble l'unique pièce qui servait de foyer à Maddart. Il découvrit enfin une carte de la région et de ces alentours. Il l'examina de plus prés et aperçu cinq flèche annoté d'une date chacune. Les quatre premières dates et flèches correspondaient exactement aux lieux et moments où les brebis furent tuées et où l'éleveuse fut égorgée. Plus aucun doute, Maddart était au courant des crimes et sûrement le responsable de ces tragédies ! William inspecta la cinquième flèche désignant le Comté-du-Nord, et hors, la date indiquait qu'un événement arriverait dans deux jours à cet emplacement.
William courut jusqu'à Comté-de-l'or, le village le plus prés de la demeure de Maddart et chercha des informations sur un quelconque événement qui se déroulerait à Comté-du-Nord d'ici deux jours et appris qu'une fête foraine aurait lieu de demain soir jusqu'à dans une semaine. Horrifié, William comprit que Maddart irait à cette fête et qu'il s'en prendrait aux personnes regroupées pour l'occasion. Il partit en courant vers la capitale pour aller prévenir la garde qu'un ou que de multiples meurtres risquent de survenir dans deux jours à Comté-du-Nord. Sur le chemin, un homme tout habillé de noir lui coupa la route, sûrement un défias, il en rôde énormément dans la région. Il ralentit puis stoppa sa course, l'homme en noir fit un geste furtif et d'un coups, William se retrouva encerclé de défias lui barrant toutes issues de secours. William commençait à avoir peur car ces hommes tuaient pour le plaisir, voir torturaient leurs victimes pour les voir souffrir. De plus, ils avaient des esprits tordus et inventés de multiples jeux mortels, où bien sûr, c'était les voyageurs qui participaient, pour se divertir de la détresse des hommes mis à l'épreuve. L'homme en noir demanda d'une voie parfaitement sûre d'elle, que William lui donne tous ses bien précieux et qui fuient ensuite par la route. William heureux qu'on lui laisse une chance de vivre, donna tout son équipement et ses objets aux défias et se mit à courir, à s'éloigner de la troupe de bandits, à échapper à la mort, en face de lui, la sécurité se rapprochait... Mais il sentit dans son dos une brûlure intense, suivit d'une deuxième puis d'une troisième. Il tomba au sol et tâtonna ses omoplates, deux flèches étaient figées profondément dans sa chair et une troisième s’était logée son flan. William sentit un liquide chaud ruisseler sur son dos, son sang le quittait en même temps que sa vie à travers de ces trois blessures mortelles. Il s'effondra au sol, comment avait-il pu faillir à sa mission si près du but, comment...